Fabriquée entre la fin du 12e et le début du 13e siècle, Corrèze, Aubazine, église Saint-Étienne. L’armoire s’ouvre par deux portes hautes dessinant des arcs en plein cintre – en arrondi – fréquents dans l’architecture romane. Les côtés de l’armoire sont ornés d’arcatures également inspirées de l’architecture romane : des colonnettes rapportées, en bois tourné, surmontées d’arcs en plein cintre. La façade, le dos et les côtés sont assemblés à tenons et mortaises et le tout est chevillé. Les planches des portes sont assemblées par feuillures et tourillons. À l’intérieur, elles sont consolidées par deux traverses en sifflet assemblées en queue d’aronde. Par la suite, j’espère pouvoir expliciter ces termes techniques – et les techniques elles-mêmes – grâce à l’aide d’artisans.