Sièges vus à Révélations, ép. 2 !

Sandrine Zilli
sandrine@histoiredumobilier.com
La biennale Révélations, consacrée aux métiers d’art, s’est tenue la semaine dernière au Grand Palais – Paris. Organisée par Ateliers d’art de France elle montre la vitalité des métiers d’art. De l’Italie – invitée d’honneur – à Tahiti, de la Finlande à l’Espagne, de l’Occitanie à l’Île-de-France, de l’Amérique latine à l’Asie, rencontre des savoir-faire artisanaux et de la créativité.

 

Épisode II : 4 paravents vus à Révélations

Jean-Brieuc Atelier, l’art de broder sur bois
Mille fleurs : nom donné à ces tapisseries médiévales dont le fond est parsemé de fleurs et autres végétaux. L’atelier d’ébénisterie Jean-Brieuc se situe à Angers, haut lieu de la tapisserie. À l’origine de ce magnifique paravent de bois brodé de perles : une tapisserie conservée au  château de Villevêque (Maine-et-Loire), ancienne résidence des évêques d’Angers. Quant au petit lapin entrant puis sortant de son terrier (dans la partie inférieure du paravent), il est directement inspiré d’une scène de la tenture de l’Apocalypse, conservée au château d’Angers. Sur ce paravent, Jean-Brieuc fait dialoguer les deux techniques au cœur de son travail : la marqueterie et la broderie sur bois.
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Écran « Paris », légèreté et transparence
Un satin de soie naturelle tendu sur une armature d’érable huilé, des couleurs joyeuses appliquées au pinceau et fixées à la vapeur. Paris, c’est le nom que Natalia Lumbreras a donné à sa création si élégante, digne d’une grande maison de couture ! L’artisane textile est installée à Minorque (Baléares) fait partie de SACo – Sociedad española de artesanía contemporánea.
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« Blooming Pompadour », le défi de l’équilibre
En collaboration avec Patrice, bronzier de la maison Renotte, Sophie Théodose a créé ce paravent tout en contrastes d’équilibre et de couleurs. Enlumineuse de formation, Sophie modernise l’utilisation du parchemin, que l’on cantonne trop souvent aux enluminures médiévales. Elle gaine son parchemin ou le découpe afin de former des fleurs, certaines dorées ou mises en couleur.
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« Smoke Screen », paravent sculptural
Le sculpteur et designer de meubles Rex Kalehoff présentait sur la mezzanine du Grand Palais un paravent très sculptural. Au cœur de ses recherches : la relation, intime et paradoxale, entre la nature et la culture. Résultat : un écran à la fois robuste et élégant, aux bords savamment découpés évoquant un nuage de fumée. La mission de l’art n’est pas de copier la nature, mais de l’exprimer, rappellent les concepteurs du stand luxembourgeois « De mains de maîtres », citant Honoré de Balzac.
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À suivre !