L'âge d'or de la peinture anglaise
Sandrine Zilli, diplômée en histoire de l'art – école du LouvreLe musée du Luxembourg (Paris) accueille jusqu’au 16 février 2020 « L’âge d’or de la peinture anglaise, de Reynolds à Turner ». Y est présentée une belle sélection d’œuvres de la Tate Gallery (Londres), couvrant le long règne de George III (1760-1820).
L’exposition s’ouvre sur un face à face entre les deux grands portraitistes du temps – Joshua Reynolds (1723-1792) et Thomas Gainsborough (1727-1788) –, puis explore leur empreinte durable sur l’art anglais.
Gainsborough et Reynolds admiraient tous deux le peintre flamand du 17e siècle Anton van Dyck qui, formé auprès de Rubens, était devenu portraitiste officiel de la Cour d’Angleterre. En témoigne ce portrait de jeune homme :

Thomas Gainsborough, « Gainsborough Dupont », huile sur toile, 1770-1775 ; ©Tate Gallery, 2019.
Le portait – individuel ou de famille – a souvent pour cadre la nature.

Joshua Reynolds, « Miss Monckton », huile sur toile, 1777-1778 ©Tate Gallery, 2019

Thomas Gainsborough, « Lady Bate-Dudley », huile sur toile, vers 1787 ©Tate Gallery, London, 2019.
Genre mineur jusque-là, le paysage est de plus en plus valorisé au cours du 18e siècle, entre paisibles scènes champêtres chez Constable et nature tourmentée chez Turner.

John Constable, « Marlvern Hall, dans le Warwickshire », huile sur toile, 1809 ©Tate Gallery, London, 2019

William Turner, « Chamonix et le Mont Blanc, depuis les versants de Montenvers », mine de plomb, aquarelle et gouache sur papier, vers 1802 ©Tate Gallery, London, 2019
Infos pratiques :
Musée du Luxembourg : 19, rue Vaugirard, 75006 Paris. Exposition « L’âge d’or de la peinture anglaise, de Reynolds à Turner » jusqu’au 16 février 2020 ; pour en savoir plus, consulter le site du musée